vendredi 18 décembre 2009

Tattoo Art Fest 2009

Tattoo Art Fest 2009 
Par passion d'abord, et en vue de rencontrer peut être, Lukas Zpira (malheureusement pas croisé), mais aussi par souci artistique et de démarche. Je devais pour parler d'alternative, outre mes expériences personnelles, voir de mes yeux cette manifestation en vue d'une étude presque "sociologique" ou "anthropologique".

Il est vrai, que dans le monde "monopole" nous sommes considérés souvent comme étranger, "irrévérencieux" et j'en passe. Mais quelle importance? Durant cette manifestation c'était la norme, bien que quelle que soit la nature individuelle de chacun, elle est acceptée à ça juste valeur. C'est un sujet vaste et intarissable.

Les modifications corporelles ont autant de raisons qu'il existe d'êtres. Certains le fond par mode, d'autre pour marquer une différence (bien souvent contestataire d'un contexte social et politique), par rejet d'une société les ayant mis de côté (prisonniers etc.), par privation d'identité individuel, et pour ceux dans mon cas par exploration artistique et personnel. Une réappropriation de l'esprit à travers le corps. Privé d'un monde de sens, de liberté, d'identité, le corps se veut un médium libre dont l'exploration est grandissante avec l'apparition des nouvelles technologies.Elles peuvent être aussi considérées comme une alternative à la science et médecine officiel qui visent la réparation ou l'esthétique de l'idéologie dominante.

Les modifications corporelles portent d'innombrables questions.

Ce que j'ai retiré en majorité, c'est la notion de norme présente dans tous les milieux, même l'anarchisme peut être une norme. Un exemple dans les nouvelles générations est frappant, à tous vouloir être différent, on en devient terriblement identique...

Pour une étude approfondi du sujet, voir la bibliographie de David Le Breton

Photo: By Marine. Performance, Klash by Klodia et Cheerleaders 69 (side project de Punish Yourself)

2 commentaires:

  1. Merci je prends note de ton conseil, j'essaierai de le lire dès que possible.
    Dans cet article tu mentionnes Luka Spira, j'aime aussi beaucoup ça démarche. Enfin, je trouve que c'est celui, qui, peut-être, à le mieux concrétiser sa pensée.
    Je veux dire, on dépasse la recherche purement esthétique, ça a attrait à quelque chose de plus mental. D'ailleurs, il me semble en l'écrivant que c'est d'une logique implacable, les modifications corporelles (quand elles ne sont pas uniquement faites pour des raisons de mode) sont le reflet d'une évolution psychique. Et inversement.
    J'avais vu dans une vidéo de Luka Spira (sur son myspace ou facebook, je ne sais plus) où, justement il expliquait ça, que c'était lié et qu'en changeant le corps on changeait l'esprit mais que c'était aussi en évoluant intérieurement qu'on pouvait ressentir le besoin de subir des modifications corporelles.
    ... ça doit pas être très clair ce que je dis là alors je vais m'arrêter hein :D

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  2. De rien, il te plairais surement ;)
    Tu connais aussi sont travail ? On va bien s'entendre :p C'est une démarche à la fois clair (si l'on décrypte les codes) et complexe, c'est lourd de sens et de questionnements. Outre les suspensions qui existaient déjà et les pratiques utilisées par certains Yogi (je crois que c'est ça) il y a un univers et une approche nouvelle. C'est une vrai quête de développement personnel entre autre, et une nécessité de retrouver pleinement nos droits sur notre esprit et notre corps. Dans les textes, notre corps et notre code génétique ne nous appartiennent même pas, ils sont à l'État, aux médecins, sans parler de l'aliénation mental que nous subissons sans cesse et l'annihilation de notre identité individuel... C'est inquiétant et de pire en pire il me semble.
    T'inquiète pas c'était clair j'ai compris :D

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